(RV-lundi 9 janvier 2006) En Haïti, la population manifeste lundi contre l’insécurité
galopante et l’inertie dont elle accuse la mission de l’Onu. Son nouveau chef, le
général brésilien Texeira Da Bacellar a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel,
une balle dans la tête. Une enquête est en cours. A ce climat délétère s’ajoute le
chaos électoral. Le scrutin présidentiel et parlementaire était prévu pour dimanche
mais il a encore été reporté. Là encore, la société civile accuse la communauté internationale
de ne pas prendre ses responsabilités. Le témoignage de Marie-Laurence Jocelyn-Lassègue,
de l’association "Fem’yo la !", un collectif pour l’implication des femmes dans la
vie politique haitienne