(RV- mercredi 7 décembre 2005) L’hôpital de Kirkouk dans le nord de l’Irak a été pris
d’assaut mercredi matin. Une vingtaine d’hommes armés ont fait irruption dans l’établissement
afin de libérer un détenu. L’homme faisait partie d’une cellule terroriste qui planifiait
d’assassiner un des juges de Saddam Hussein cette semaine. Avant de le libérer,
le groupe d’assaillants a ouvert le feu et tué trois policiers. Parallèlement,
le procès de Saddam Hussein a repris à Bagdad. Mardi se tenait la quatrième audience. A
Amman, Nicolas Henin
Toujours
en Irak, le bilan du double attentat suicide mardi devant l’académie de police de
Bagdad a été revu à la hausse : quarante morts, des policiers et des recrues pour
la plupart et soixante-dix blessés.
Et alors que les Etats-Unis comptent
un nouvel otage aux mains des islamistes en Irak, le président Bush a déclaré mardi
qu’il ne verserait pas de rançon pour libérer des otages. En revanche, il veut utiliser
toutes les possibilités du renseignement pour les localiser. Les services secrets
dont l’action est indispensable pour gagner la guerre contre le terrorisme a dit George
Bush, reprenant presque mot pour mot les propos de Condoleeza Rice un peu plus tôt.
Et puis, toujours pas de revendication après l’enlèvement d’un ingénieur
français lundi. Le Quai d’Orsay dit n’avoir aucune information.