(RV-vendredi 12 aout 2005) Au Rwanda, 36.000 prisonniers, dont la plupart ont avoué
des crimes de génocide, vont retrouver la liberté parallèlement au processus « gatchatcha
». Mais les criminels les plus importants, ceux de la catégorie 1 qui ont planifié
le génocide et commis les atrocités ne sont pas censés bénéficier d’une libération
même provisoire. Pourtant leur remise en liberté menace la sécurité des survivants,
témoins du génocide. L’association des rescapés, Ibuka, s’inquiète. Les explications
de son secrétaire général Benoit Kaboyi.