L'enquête des attentats de Londres se poursuit en Egypte, au Pakistan et aux Etats-Unis

(RV-samedi 16 juillet)- L'enquête sur les attentats de Londres a pris vendredi une dimension internationale avec une arrestation au Caire et l'aveu par Scotland Yard d'un "lien avec le Pakistan et d'autres pays". Magdi Nashar, un Egyptien de 33 ans arrêté et interrogé au Caire pour une éventuelle implication dans les attentats du 7 juillet, a nié toute implication dans les attaques. Mais selon la chaîne américaine de télévision ABC il serait le "chimiste" responsable de la fabrication des bombes utilisées lors des attentats. Selon les médias britanniques, il était étudiant et maître-assistant en chimie à l'université de Leeds (nord de l'Angleterre) où habitaient trois des kamikazes auteurs des attentats qui ont fait 55 morts et 700 blessés.
Du Caire, Sophie Garette


Vendredi, en se rendant dans une grande mosquée de la capitale, le chef de Scotland Yard Ian Blair a par ailleurs appelé la communauté musulmane de Grande-Bretagne à s'engager dans le "contre-terrorisme". La famille d'Hasib Hussain, 18 ans, le plus jeune des kamikazes du 7 juillet, s'est dite, dans un communiqué, "accablée" par ces actes et a adressé ses "pensées aux familles endeuillées", en demandant à la population de "coopérer" avec les enquêteurs.


Alors que les attentats de Londres replacent sur le devant de la scène le Pakistan, où l’extrémisme islamiste est toujours florissant malgré les succès des autorités contre Al Qaida et ses sympathisants. En cause, les camps d’entrainement dans les zones tribales frontalières avec l’Afghanistan, mais aussi les madrassa, les écoles coraniques.
Jean Vincent Briffet, de l’IRIS.




Et dans cette région trouble de la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, les forces de sécurité pakistanaises ont découvert les corps de 24 militants islamistes tués jeudi soir par un bombardement américain effectué depuis le sud-est de l'Afghanistan….


La police indienne a par ailleurs attribué à des rebelles islamistes venus du Pakistan l'attaque d'un site religieux sensible disputé entre hindous et musulmans à Ayodhya la semaine dernière, après l'arrestation de deux complices présumés au Cachemire.