(RV 11 juillet ) Il y a 10 ans, les forces serbes s’emparaient de Srebrenica, enclave
« sous protection de l’ONU ». En six jours, environ 8 000 civils bosniaques ont été
massacrés. Aujourd’hui, la communauté internationale commémore ce que le TPI a qualifié
de « génocide de Srebrenica ». Carla del Ponte, la procureur du Tribunal Pénal International
pour l’ex-Yougoslavie a fait savoir qu’elle boycotterait les cérémonies. Une attitude
analysée par Joël Hubrecht, chargé de mission à l’Institut des Hautes Etudes sur la
Justice. Il revient sur les avancées de la justice après les massacres de Srebrenica,
les plus meurtriers en Europe depuis la seconde guerre mondiale.