(RV-18 juin 2005) Le sommet de Bruxelles s’est soldé par un échec, vendredi soir.
Les 25 n’ont pas réussi à s’entendre sur le futur budget communautaire destiné à financer
l’élargissement de l'Union. Pour beaucoup, notamment pour la France, le coupable
désigné est Tony Blair : le premier ministre britannique a en effet refusé de renoncer
au rabais dont son pays bénéficie depuis 1984 sur sa contribution au budget européen.
Tony Blair exigeait en retour une remise à plat de la politique agricole commune défendue
farouchement par la France. Le 1er juillet, c'est donc à la tête d'une Europe
démoralisée que la Grande-Bretagne entamera sa présidence. L'analyse de Luc Aleria