L’Ouzbékistan sous pression internationale, après l’insurrection d’Andijan
Pour faire taire les rumeurs sur la répression sanglante qui aurait fait 700 morts
à Andijan selon les témoins, le régime du président Karimov a encadré hier une visite
de la ville pour les diplomates et les journalistes étrangers. Une visite éclair qui
n’a pas réussi à convaincre les Occidentaux de sa version des faits. L'ONU et l’Union
européenne demandent la mise en place d'une enquête indépendante. Un appel repris
hier par Londres. Sur place, Isabelle Perrin. Et ce matin, les
forces ouzbèkes ont repris le contrôle de la ville de Kara-Suu, à la frontière kirghize.
Les autorités locales, ainsi que la police, en avaient été chassées il y a plusieurs
jours par des habitants.