Le Premier ministre désigné Omar Karamé a renoncé à former un gouvernement. Cette
décision rend de plus en plus improbable la tenue des législatives dans les délais
constitutionnels, c'est-à-dire avant le 31 mai, comme l'exigent l'opposition et la
communauté internationale. Un report des élections entraînerait une prolongation
du mandat du Parlement actuel, où les pro-syriens sont majoritaires. L'opposition
se prépare à recourir de nouveau à la mobilisation populaire
Anaïs Béranger à Beyrouth
Marwan Hamadé, député de l’opposition lui est optimiste. Il espère au contraire que
le départ de Karamé va couper au court aux atermoiements