La contestation enfle après les élections législatives au Kirghisztan. Les observateurs
internationaux contestent la validité du scrutin. L’opposition a pris le contrôle
de deux villes importantes dans le sud du pays. Elle menace de monter vers le nord
et de rejoindre la capitale Bichkek. Des accrochages ont coûté la vie à au moins quatre
policiers. Le président Askar Akaïev se dit prêt à ouvrir des discussions avec les
contestataires.
Après la Géorgie et l’Ukraine, s’agit-il d’une nouvelle révolution ? Hélène Destombes
a interrogé Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l’IRIS