La crise se poursuit à Beyrouth, après la démission du gouvernement Karamé. L’opposition
libanaise exige de Damas un engagement formel à retirer ses troupes, pour participer
à la formation d'un nouveau gouvernement. Le cardinal Nasrallah Sfeir, patriarche
maronite d'Antioche, souhaite la formation au Liban d'"un gouvernement neutre de transition".
L'opposition libanaise est renforcée par les pressions internationales qui se sont
accentuées
venant de Moscou et Washington. Mais le retrait syrien du Liban est également au
cœur de la réunion de la Ligue arabe au Caire.
Sophie Garette