On revient sur la crise déclenchée cette semaine au Népal. Le roi a limogé son gouvernement
et décrété l’état d’urgence. Les partis politiques se retrouvent paralysés, leurs
leaders coupés de moyens de communication. Hier, le nouveau gouvernement népalais
a appelé la rébellion maoïste à négocier la paix ou à faire face à "des mesures alternatives"
et a interdit toute critique de la prise des pleins pouvoirs par le roi Gyanendra.
Analyse de Marie Lecomte-Tilouine, anthropologue, spécialiste du Népal au CNRS.