Le procureur du Tribunal Pénal International, Carla Del Ponte, a accepté pour la première
fois hier qu'un cas de crime de guerre soit transféré à Belgrade alors que les autorités
de Serbie-Monténégro sont soumises à de fortes pressions pour arrêter l'ancien chef
de l'armée serbe bosniaque, Ratko Mladic. Cette décision apparaît comme une concession
avant les entretiens lundi prochain de Mme Del Ponte avec le président Boris Tadic
et le Premier-ministre Vojislav Kostunica. Correspondance de Laurent Rouy