Et notre dossier revient lundi matin sur la Russie face au conflit tchétchène.Trois
semaines après la prise d’otages à Beslan, récemment revendiquée par Chamil Baasaïev,
le Kremlin continue d’associer : nationalistes modérés, indépendantistes radicaux
et terrorisme international. Un amalgame qui arrange Moscou, selon Thorniké Gordadzé,
enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste du Caucase. Pour lui le discours de
Vladimir Poutine est dans la droite ligne de la politique menée par la Russie dans
cette région depuis le début des années quatre-vingt. Mais à l’époque, l’armée russe
faisait appel aux services d’un certain Chamil Bassaïev