Partir ou rester en Irak : les Ong s'interrogent

On est toujours sans nouvelles des deux Italiennes enlevées mardi en plein cœur de Bagdad. La secrétaire d'Etat italienne aux Affaires étrangères Margherita Boniver entame aujourd’hui une mission dans plusieurs pays arabes pour plaider en faveur de leur libération. Il s’agit notamment de comprendre qui est derrière cette prise d’otage. Le groupe qui l’a revendiqué est inconnu des experts.
En tout cas sur le terrain, l’enlèvement des deux Italiennes fait craindre le départ de bon nombre d’ONG internationales. Partir ou rester en Irak… Des consultations sont en cours. L'ONG françaiseEnfants du monde droits de l’Homme, par exemple,emploie une centaine de personnes depuis neuf ans en Irak.
Ecouter son président fondateur, Yves Buannic

Concernant les otages français, c’est toujours l’attente. Hier soir, un communiqué attribué aux ravisseurs annonçait une décision prochaine quant au sort de nos deux confrères, Christian Chesnot et George Malbrunot.

L’Irak, c’est aussi les violences qui se poursuivent. La Force multinationale a mené des raids cette nuit sur Tal-Afar à 450 km au nord de Baghdad. Le dernier bilan fait état de 17 morts et une cinquantaine de blessés. Violences toujours à Falloujah où 12 Irakiens ont été tués ces dernières heures.