Confusion entre responsables irakiens, sur fond de crise d'otages
En Irak règne la plus grande confusion sur le sort d'Ezzat Ibrahim, ancien bras droit
de Saddam Hussein, dont l'arrestation a été annoncée puis démentie par les Irakiens
alors que le dénouement dans la crise des otages français continue à se faire attendre.
Le cheikh Mehdi al-Soumaydaï a critiqué le gouvernement irakien et les forces américaines
pour avoir lancé samedi une opération d'envergure dans la région sunnite de Latifiya
où les deux otages français ont été enlevés le 20 août, estimant que cela nuisait
à leur libération. Lundi l’imam salafiste irakien a émis une fatwa (décret religieux)
appelant les ravisseurs des deux journalistes à les libérer immédiatement. Jean
Philippe Hamon à Bagdad
Dimanche, quatre
Jordaniens ont été enlevés par un groupe se faisant appeler "l'Assemblée des combattants
de Falloujah" alors que se poursuivent les affrontements notamment à Bagdad mais aussi
à Mossoul, la grande ville du nord de l'Irak. Dans leur offensive à Latifiya, les
forces américaines et irakiennes ont arrêté 500 suspects et mis la main sur une grande
quantité d'armes avant de se retirer.