Dossier : La fragile démocratie libanaise risque d'être bousculée
Au Liban, session parlementaire extraordinaire hier à Beyrouth pour finaliser l’amendement
de la Constitution. Ce projet, lancé sous l’impulsion de la Syrie, est destiné à reconduire
le président Lahoud, sans élections. Un projet contraire à l’actuelle Constitution. Dimanche,
le patriarche maronite, Sa BéatitudeNasrallah Sfeir, a réagi durement à ce
tour de passe-passe politique, jugeant cette décision extrêmement regrettable. Ecoutez
un point de vue différent, celui d’Antoine Nasri Messara, professeur de droit constitutionnel
à l’Université libanaise. Un dossier de Camille Langlade.