Le mausolée d’Ali Najaf est désormais sous contrôle du grand Ayatollah Sistani et
la ville vidée des soldats de l’armée américaine. Mais si les miliciens chiites ont
évacué le mausolée après des semaines d’occupation, ils refusent de rendre leurs armes
aux autorités irakiennes alors que depuis hier soir règne la confusion quant à l’origine
de la découverte de 25 corps à la peau noircie et gonflée gisant dans la cour du Tribunal
de Moqtada Sadr, leur leader. Le point sur place avec Jean-Philippe Hamon
Et les réactions
n’ont pas manqué hier au lendemain de l’annonce de la mort du reporter italien Enzo
Baldoni, exécuté la veille par un groupe islamiste en Irak. Jean Paul II a adressé
un message de condoléances à la famille, condamnant fermement ce nouveau crime exécrable
et appelant toutes les parties à rejeter la violence. Le gouvernement italien a réaffirmé
pour sa part qu’il ne céderait pas à la "barbarie" et maintiendrait ses militaires
en Irak. L’émotion a été ressentie jusqu’aux Jeux olympiques d'Athènes où s’est
disputé hier un match de football entre l’Italie et l’Irak. Les détails avec Alexia
Keffalas