L'Irak face au banditisme : plus d'une centaine d'Irakiens enlevés
Iyad Allaoui veut " annihiler les groupes de tueurs". Le Premier ministre irakien
a créé pour cela un service de renseignement antiterroriste, qui luttera contre l’insurrection.
Cible visée : la guérilla liée à Al Qaïda ou aux fidèles de Saddam Hussein, mais aussi
les preneurs d’otages. Il y a les prises d’otages médiatiques, celles des étrangers.
La Bulgarie par exemple se fait peu d’illusion sur le sort de son deuxième otage.
Le premiera été assassiné, la police irakienne a d’ailleurs retrouvé dans
le Tigre, un corps sans tête, vêtu d'une combinaison orange. Il y a aussi l’affaire
philippine. Les autorités ont confirmé ce matin le retrait de leur petit contingent
d'Irak, réussissant à "décevoir" Washington mais toujours pas à faire libérer leur
ressortissant. Mais dans l’Irak de l’après Saddam, les enlèvement de particuliers
sont eux aussi devenus un véritable fléau. Sur place à Bagdad, Jean-Philippe Hamon
De nouveaux cas d'abus
de détenus en Irak continuent à faire surface. C’est ce qu’a affirmé hier un sénateur
républicain influent à l'issue d'une réunion à huis clos avec des responsables du
Pentagone venus faire le point des enquêtes sur le scandale des tortures à Abou Ghraïb.