2004-06-18 10:45:43

Le manque de sécurité freine l'Onu en Irak


Le retour de l’Onu en Irak n’est pas pour demain. Trop d’insécurité, estime Kofi Annan, après les deux attentats suicides qui ont frappé le cœur de Bagdad. Trente-cinq Irakiens ont été tuées hier matin par un kamikaze qui a foncé avec une voiture bourrée d’explosifs dans la foule massée devant un centre de recrutement de l’armée. Une seconde explosion a tué six gardes civils dans l’après midi. "La stratégie de la terreur cherche à désagréger de manière systématique ce que la politique et la diplomatie construisent", commente l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. Pour Richard Werly sur place, la psychose l’emporte à Bagdad sur la raison
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Selon un sondage commandé par la coalition, neuf Irakiens sur dix considèrent les soldats étrangers comme des occupants. Kofi Annan s’est fermement opposé hier à l’exemption de poursuites devant la justice internationale des ressortissants américains. Le secrétaire général de l’Onu a invoqué les sévices infligés aux prisonniers irakiens. La résolution qui épargne les Américains arrive à expiration fin juin.







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