Assassinat du président irakien : la sécurité des dirigeants toujours plus en question

Le président en exercice du conseil de gouvernement transitoire irakien a été tué ce matin dans un attentat suicide à Bagdad. Une voiture piégée a explosé au passage de son convoi à l'entrée de la "zone verte" où se trouve le QG de la coalition. Cet attentat survient 43 jours avant le transfert de pouvoir aux Irakiens. Par ailleurs, les affrontements se multiplient entre les forces de la coalition et des éléments radicaux dans les grandes villes chiites du Sud, notamment à Kerbala et à Nassiriyah, où l’on parle d’une dizaine de morts et d’une vingtaine de blessés.

Les détails avec Céline Hoyeau

A signaler également l’enlèvement de deux Russes par une organisation jusqu’alors inconnue. La situation est également difficile pour le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Accusé une fois de plus d’être à l’origine des sévices infligés aux prisonniers irakiens parce qu’il aurait autorisé l’utilisation de méthodes non conventionnelles d’interrogatoire, il doit maintenant convaincre l'opinion publique de la bonne foi du Pentagone.

Les explications de Marie-Chistine Bonzom