Caché derrière trois mystérieuses lettres AZF, sans lien apparent avec l’usine de
Toulouse, ce groupe réclame une rançon de 5 millions d’euros pour désamorcer dix
bombes dispersées sur l’ensemble du réseau ferré national. Ce chantage qui dure depuis
plusieurs semaine est pris très au sérieux par le gouvernement. Le ministre de l'Intérieur
Nicolas Sarkozy avait cherché à maintenir le secret. Aujourd'hui, après une remise
de rançon ratée, des dizaines de milliers de kilomètres de rails sont inspectés à
pied. A Paris, Marie Lafaye