Les Iraniens ont donc commencé à voter vendredi matin. Ils sont plus de 46 millions
appelés à élire leurs députés. Un scrutin sur fond de crise politique. Il y a un
mois près de 2 300 candidatures de réformateurs avaient été rejetées par les conservateurs
du Conseil des gardiens de la Constitution. Les candidats restants ont donc préféré
boycotter le scrutin : une seule liste réformatrice est en lice. Camille Langlade
a interrogé Fariba Adelkhah, chargée de recherche au centre d’étude et de recherches
internationales. Selon ce professeur iranien, ces élections ne sont pas révélatrices
du clivage entre conservateurs et réformateurs, mais plutôt emblématiques de la lassitude
d’une société gouvernée par la même classe politique depuis 25 ans. écouter