Une crise politique majeure a éclaté dimanche en Iran après le rejet de nombreuses
candidatures de réformateurs aux législatives du 20 février. Ce rejet a été décidé
par le Conseil des Gardiens de la constitution, une instance dominée par les conservateurs.
Le ministère de l'Intérieur, chargé de l'organisation du scrutin, parle de décision
illégale. Et malgré les appels à la modération lancés par le président Khatami, un
vent de fronde s’est emparé du Parlement largement dominé par les réformateurs. La
crise est grave souligne le politologue Ahmed Salamatian, ancien secrétaire d’Etat
iranien.