2003-10-22 14:12:09

Les nouveau cardinaux reçoivent leurs proches


Le pape a fait ouvrir mardi soir
plusieurs salles du Vatican pour permettre aux trente nouveaux
cardinaux élevés le matin à cette dignité de recevoir l'hommage de
leurs pairs et de leurs amis.
Le rite de la visite de courtoisie suit chaque consistoire et
met le personnel du Vatican en état de fébrilité, car des milliers
de personnes sont admises à cette occasion à entrer dans des parties
fermées au public.
Les invitations spécifiaient que les visites avaient lieu de
16H30 à 18H30 (14H30 GMT à 116H30 GMT).
La foule s'est pressée mardi en fin d'après-midi devant les deux
entrées latérales, canalisée par des policiers équipés de détecteurs
de métaux, puis s'est élancée, par vagues, à l'assaut des marches
menant aux salles.
Ecclésiastiques tout de gris vêtus se sont mêlés aux boubous
chatoyants des femmes africaines venues saluer les trois cardinaux
africains, le Nigérian Anthony Oliumbunni Okogie, le Soudanais
Gabriel Zubeir Walo et le Ghanéen Peter Kodwao Apiah Turkson.
Quatorze cardinaux, dont les Français Bernard Panafieu et
Philippe Barbarin, recevaient dans la partie de la grande salle
d'audience Paul VI.
Les seize autres avaient pris place dans le palais apostolique,
plus impressionnant.
"Il est interdit de prendre des photos. Vous pouvez seulement
filmer les cardinaux", ont averti les gardes de sécurité, rappelant
à l'ordre les touristes japonais venus saluer leur compatriote, Mgr
Stephen Fumio Hamao, et fascinés par les fresques peintes sur les
murs et les plafonds.
Dès l'entrée dans le palais épiscopal, la ferveur et la chaleur
latino-américaine ont accueilli les visiteurs grâce à un groupe de
Mexicains fêtant Mgr Javier Lozano Barragan.
Mais passée cette première salle, l'atmosphère devenait
subitement plus compassée dans celle réservée à Mgr Jean-Louis
Tauran, l'ancien ministre des Affaires étrangères du pape, salué par
le corps diplomatique rangé en file indienne et supportant avec
flegme la chaleur étouffante régnant dans la pièce.
Le parcours était ensuite fléché, permettant de localiser chacun
des nouveaux princes de l'Eglise. Mais le Vatican n'avait pas été
assez précis.
"Nous, on cherche Mgr Panafieu. C'est pas par là", se lamentait
un groupe de Français qui s'était trompé d'entrée et errait dans les
salles de la partie des musées pontificaux.
Chacun des nouveaux prélats s'était vu attribuer un emplacement
marqué à son nom et un fauteuil, bienvenu pour les plus âgés d'entre
eux.







All the contents on this site are copyrighted ©.